Eté 2018 Voisins voisines – Maria raconte sa vie

Eté 2018 Voisins voisines – Maria raconte sa vie
Mandie, est une délicieuse voisine, avec son mari Germain, kiné de profession.
De fil en aiguille, 6 mois plus tard, nous sommes devenues amies, lors d’une soirée mémorable qu’elle donna pour la Coupe du Monde 2018.

Amies dans tous les sens du terme, car ils sont libertins.
Romain fut ravi de partager cette superbe femme, je relançais les invitations pour mon prochain anniversaire.

Germain est associé avec Phil, dont la femme Sandrine, partage également leurs goûts pour la voile, les soirées libertines entre amis, …

Sandrine souhaita nous convier à son anniversaire, peu de temps après le mien.

Nous fîmes connaissance de leur groupe d’amis régatiers, de Claudia, vague cousine italienne, venue avec son amie Maria, pour goûter aux charmes des soirées françaises….

Claudia était née d’une famille modeste, avait grandi à la ville, études en dent de scie, puis la fuite en avant dès son adolescence.
Maria, avait eu une enfance miséreuse, des parents quasi absents, elle s’occupa dès ses huit ans, en plus de la ferme, de 6 frères et sœurs en bas-âge pour les deux derniers…

Elles eurent des vies mouvementées et beaucoup de déboires de tous ordres jusqu’à leur rencontre et le début de leur amitié.

Elles avaient maintenant un projet commun, l’extension de leur atelier de Nice, dans lequel elles fabriquaient des vêtements et articles de mode.
Elles souhaitaient s’ouvrir sur Internet et lancer une véritable griffe, une ligne de vêtements inédits.

Nous en avions parlé, lors de nos soirées précédentes, mais le sérieux de l’entreprise nécessitait de la réflexion…

Un soir de blues, en cet été 2018, se retrouvant seule, Claudia avait dû repartir à Nice quelques jours pour ses affaires, Maria m’appela.
Je l’invitais chez moi pour le week-end.

Là, nichées dans mon havre de nature, jardin fraîcheur, en bordure de piscine dans lequel je vis l’été, elle me raconta sa vie, dans un franco-italien assez tendance…
Elle se libéra aussi, jugeant ma présence et mon écoute bienfaitrices.

Maria était originaire du sud de l’Italie, du Mezzogiorno, région triste et oubliée par le tourisme, brûlée par le soleil, où la misère règne dans les campagnes, dans les villes et les villages…
Aînée de 6 enfants, 2 garçons et 4 filles, père maçon, mère ouvrière, elle passa son enfance dans les champs et à traîner dans les rues désertes de son village oublié du reste de l’Italie.

Travaillant toute la journée à la ferme, elle n’allait à l’école que deux fois par semaine, la garde des jumeaux était problématique.
La nature lui avait donné une allure sportive, un peu de garçon manqué, cheveux courts, les yeux noirs et brillants de son pays, un corps mince, voire maigre. Ses petits seins, hauts, un ventre plat, des hanches galbées, elle avait vite attiré les regards des garçons et hommes…

Elle connaissait bien la ferme, les cultures, le travail, les saisons.
Au début ils avaient eu des animaux, moutons, chèvres, poules, la mère essayait de faire pousser quelques légumes.

Le père maçon, travaillait pour un entrepreneur qui était aussi le maire.
Il partait vers 5 heures chaque matin, rentrait pour la soupe, usé, buriné, exténué, pour un salaire de misère et se mit à boire plus que de raison.

La mère allait cueillir dans les champs dès 6 heures du matin, tomates, melons, olives, rentrait les récoltes, foin et paille.
Le maire lui proposa l’hiver d’aller à la fabrique où au moins elle était chauffée, elle avait des dons de couturière…

S’occuper des enfants devenait difficile, son salaire était nécessaire, vital.
Les deux jumeaux avaient deux ans et les filles avaient trois, quatre et cinq ans et huit pour Maria.
Elle lui demanda de la seconder à la maison.

Maria s’occupa de ses frères et de ses sœurs, seule toute la journée. Ils allaient au village à pied, elle était contente de les accompagner à l’école 2 fois par semaine.
Elle apprit à lire et à écrire en même temps que ses sœurs.

Un jour, elle rentra plus tôt, elle entendit sa mère à l’étage.
Elle était allongée dans le grand lit, elle criait, mais avait l’air contente, elle reconnut Peppo, leur riche voisin et propriétaire, quand il se retourna…
– Ah, tu es rentrée… Ce n’est rien, Peppo a eu la gentillesse de travailler le jardin ce matin. Je le remerciais de sa bonté, on jouait…

Elle aperçut quelque chose sortir du ventre de la mère lorsqu’il se releva, elle remonta le drap, et descendit pleurer…
– Je pensais qu’elle allait partir avec lui, comme dans mes roman-photo… Il n’était pourtant pas beau, et papa ne serait pas content…

Plus tard, elle parla du père comme d’un salaud, qui allait au bar en costume chaque dimanche disant qu’il allait à la messe. Il allait traîner avec des femmes de petite vertu, des veuves d’après-guerre, de plus jeunes femmes, plus belles, victimes des tremblements de terre qui avaient pris leur mari, leurs enfants, leur amant. Elles cherchaient le réconfort, échapper à la misère, quelques piécettes pour ouvrir leurs cuisses dans les arrières salles…

– Quel salaud de m’abandonner avec nos enfants, et nos soucis, alors je me venge…
Monsieur Peppo m’embauche à la fabrique, je t’apprendrai la couture, ça peut te sortir de ce trou… Et puis il a un fils Guiseppe, il va aller loin, il étudie à la ville, il va reprendre les affaires de son père…
– Je l’ai vu, c’est un grand, il reviendra ?
– Je pense ma chérie, il viendra te sauver…

Maria pensa au chevalier et à la princesse, au baiser… Sa mère avait embrassé Peppo sur le pas de la porte, mais rien ne s’était produit…

A neuf ans elle était une jolie jeune fille, elle avait hélas peu d’amies, trop loin, trop prise, Hélèna à l’école, avec ses tresses, qui passait de temps en temps, puis les étés, où sa tante amenait ses enfants, deux monstres mal élevés, et qui s’habillait comme une traînée, comme celles que mon père fréquentait au bar du village…

Peppo avait un autre fils plus jeune, Emilio, 13 ans. Il passait le tracteur dans les terres pour son père, il emmenait parfois les petits à l’école le matin, revenait jouer avec moi le dimanche.

Emilio, savait tout, il lui apprit tout…

Emilio et Guiseppe avaient une grande sœur, qui avait grandi comme une princesse, adulée par le père, chérie par la mère, vénérée par les garçons…

Après le départ de Guiseppe, Emilio avait découvert le sexe d’une fille, sa sœur, qu’elle lui détailla, cuisses écartées au fond de la grange.

La première fois, il avait fait ce qu’elle lui demandait, caresser, embrasser, elle lui avoua qu’il remplaçait bien son frère, que sa langue était délicieuse…
Il sentit des lèvres sur son sexe, une main qui s’activait, cela lui fit du bien. Surtout que depuis quelques temps, son sexe durcissait sans raison et le picotait parfois au fond du lit, il le touchait, le serrait jusqu’à ce que ça passe…

Elle donna des mots aux actions, fellation, branlette, chatte, zizi, verge, jouir…. Sperme quand il gicla sur elle, et qu’elle lécha son pénis redevenu petit zizi…

Un autre dimanche, elle passa aux caresses, nécessaires à une bonne préparation mutuelle… Elle dévoila ses seins, les décrivis, bouts, aréoles, il goûta, téta, rit de bon cœur, rien ne sortait… « Ils sont cassés »…
Elle se fâcha, mais le reprit en main, conduisit sa main de nouveau dans son sexe, se servit des doigts du jeune homme pour se faire jouir…
Il continua tout seul, sentit le plaisir de sa sœur arriver, émerveillé de comprendre que c’était lui qui déclenchait tout ça… Mais découvrit que son sexe avait aussi réagi, il était bandé, insoutenable…
Elle le remercia d’être si tendre, et si doux…
La seconde giclée se perdit sur sa poitrine…

– Il faudra te trouver une copine… Tu vas avoir envie de faire le sexe maintenant… Tiens, il y a Maria, à la ferme du bas…
– Elle est jeune !…
– Oh, 3 ou 4 ans de moins ? Les filles sont plus vite matures, mais attention le sexe c’est pour faire des enfants… Alors couvre-toi, regarde, c’est un condom, un préservatif masculin, les américains en ont apporté pendant la guerre…
– Mais ça n’a pas empêché que les italiennes tombent enceintes à tour de bras…
– C’est vrai, mais parce qu’ils étaient pressés de rentrer chez eux et ont oublié d’en mettre…
– Alors il y a des italo-américains parmi nous ?
– Oui, sans doute, mais on ne le sait pas… Parfois de nos jours un américain meurt et laisse sa fortune à un italien comme toi, pauvre…
– C’est beau…

Le dimanche suivant, il est allé trouver sa voisine en tracteur avec Peppo…
Peppo ne se doutait pas des avancées sexuelles de ses enfants…
Il allait à la ferme dans l’espoir que la mère… Il savait que l’autre rentrerait bourré à la nuit…

Il laissa jouer son fils dehors et entra dans la ferme, ils s’enfermèrent cette fois dans le grenier qu’elle avait nettoyé en vue de le transformer en chambre pour les jumeaux…

Quand le lit commença à grincer, Maria l’entendit de là où elle était, elle sentit les lèvres d’Emilio sur les siennes, une main se referma sur un sein…

– Qu’est-ce que tu fais Emilio ?
– Je veux te faire le sexe…
– Ah ? C’est quoi ?

Il décrivit la nature, les animaux, elle comprit…
Elle revit l’image fugitive du sexe de Peppo sortant du ventre de sa mère, enfin c’était de son sexe…
Elle revit le visage heureux, les râles de plaisir qu’elle avait entendus…

Emilio était doué pour expliquer, il commença son éducation… La jeune fille n’était pas encore réglée et donc elle ne comprit pas tout pour les règles…
Elle était d’accord pour qu’ils se déshabillent dans le foin… Elle voulait savoir…

La langue du garçon délaissa sa bouche, ajouta le geste à la parole…

Comme sa sœur lui avait conseillé, il commença par les seins… Petits, déjà fiers et pointant le ciel dès les premières caresses…

Maria ressentit des picotements, comme lorsqu’elle frottait son intimité sous la douche avec un gant fin…
Il lui écarta les cuisses et ses doigts ouvrirent délicatement le sexe rose, glabre, un peu de liquide suintait d’un endroit gonflé, presque ouvert, le Saint du Saint ?
Il vit que tout était semblable à sa sœur, jusqu’à l’anus…

Sa langue approcha et comme pour sa sœur il se fit un devoir de lui faire tout ce qu’il savait… Exciter, appuyer, pénétrer, tourner… Etre doux, délicat, ressentir sa partenaire, ne pas brusquer l’affaire…

Le Saint du Saint s’ouvrit seul, enfin presque, comme une fleur butinée… Un bourgeon se relevait, gonflé aussi, raide comme un mini sexe d’homme…

Sa langue s’activait, elle était trempée de salive, mais d’autre chose aussi, il insista…
Elle soupira, puis gémit, écarta les cuisses… Elle jouissait en griffant le matelas…

– C’est bon, continue…

La jeune fille lui tenait la tête, et guidait sa langue, elle soupira plus fort, se crispa, puis se détendit…

– Caresse avec tes doigts…
– Non, tu es vierge, ça peut faire mal…
– Mais non, j’ai saigné un jour à la gym. Et on m’a dit que je l’étais plus… Que ce n’était rien…
– Ah, mais tu ne préfères pas que ce soit mon sexe qui entre le premier ?
– Je ne sais pas…
– Moi je ne l’ai jamais fait… J’ai toujours arrêté là, c’est elle qui me le faisait avec sa main ou sa bouche…
– Sa bouche ?
– Oui, regarde… Viens… Là… Prends mon sexe dans ta main et caresse fort de haut en bas… Voilà, masturber c’est ça…
Maintenant mets-le dans ta bouche, caresse-le avec ta langue, mouille bien tes lèvres et fais-les glisser le long jusqu’à le prendre en entier si tu peux… Voilà… C’est la même chose et c’est sucer un garçon, lui faire une pipe, une fellation…
Je peux jouir si tu vas au bout… Jouir pour moi, c’est éjaculer, le liquide sperme, gicle, c’est lui qui te met enceinte si je suis dans ton vagin…
– Tu en sais des choses… C’est compliqué, mais j’ai compris…
– Oh, c’est certain, c’est naturel, on est bien faits, mais on a quelque chose en plus par rapport aux bêtes, on le fait pour rien, juste pour jouir, il suffit de mettre un préservatif sur mon sexe et on ne risque rien, regarde j’en ai apporté…

Maria est subjuguée, en quelques minutes, il répond à toutes ses questions, et le chevalier en prend un coup, sa princesse en tombe sa couronne, l’épée du chevalier se change en autre chose…

Elle lui fait ladite fellation, son sexe grossit dans ses mains et dans sa bouche… Il l’arrête…

– Doucement ! Je vais gicler…
– Tu peux dans ma bouche ?
– Heu… Oui… Mais… je ne sais pas ce qui se passe si tu avales…

Sa main se referme sur l’intimité de la jeune fille, ses doigts caressent, il trouve la grotte humide, poisseuse… Elle jouit contre lui, ondule en gémissant, ouvrant ses cuisses, sollicitant ses doigts…
– Oui… Je suis ta princesse… Je coule de plaisir…
– J’en ai plein les doigts, tu abrites une source ?
– J’ai envie de toi, terriblement, de te sentir en moi… Je suis prête. Viens, essaie sans rien, mais fais attention, je veux ton sexe, pas du plastique pour ma première fois et surtout pas de ton liquide dans le vagin, mais ailleurs, si…

Il passe entre les cuisses écartées, la vulve offerte, il approche son sexe, qui durcit encore, elle caresse, lui sourit…
Il pousse lentement… Le gland s’insinue… Elle a un petit soubresaut, elle pleure, feule… Il a peur de lui avoir fait mal…
– Ca va ?
– Mais oui, c’est bon, tu es entré…

La verge glisse encore, lentement, elle l’accompagne les yeux fermés, attentive à la moindre douleur…

– Oui… C’est bon… Je te sens bien…
– Je suis au bout… Et après ?
– Il faut bouger en moi… Sortir et rentrer, faire les mêmes mouvements qu’avec ta main ou dans mes lèvres… Tu n’as jamais vu les bêtes ? La jument prend le cheval, qui pousse jusqu’au fond, il arrondit son dos et bouge, la pilonnant, comme le chien sur la chienne, mais le cheval il est plus long son sexe, il s’enfonce et se secoue… j’entends encore les hommes dire que s’ils avaient une pine comme ça… Je pense que c’est aussi un vagin pour la jument… Oh oui, attention, reviens en moi !

Erreur de parcours, il était sorti, il la reprend lentement, elle jouit de nouveau, se laisse emporter… Il a trouvé le rythme…
– Oh, oui…
Elle pousse ses fesses avec ses deux mains pour mieux le sentir, et se met à crier lorsqu’il enchaîne les premiers mouvements…
– Ah !… Oui… Tu me baises, c’est ça ?
– Tu apprends vite, oui, je te baise…
Ils se donnent l’un à l’autre passionnément partageant cet instant magique de la première fois…
Emportée sur un nuage, quittant l’enfance à regret, Maria réagit d’un coup.
– Pas d’enfant, non, ne te lâche pas dans moi…
Il se retire, c’était si bon, irréel, il en avait perdu la notion du temps, des lieux, c’était juste…
Elle prend le sexe dans sa bouche et sa tête va et vient comme dans son vagin, elle sent le liquide gicler, ses lèvres laissent échapper quelques gouttes de liquide blanc, il sourit, ils s’embrassent…
– Tu m’as déflorée…
– Je ne suis plus puceau ! Je suis un homme, tu es une femme…
– Tu es le premier Emilio…
– Tu es la première Maria. Je veux le refaire encore, souvent. J’aime t’entendre gémir quand je te caresse…
– Moi aussi j’aime… Te sentir en moi, c’est délicieux, mon ventre bouge, je tremble… Je suis tienne. C’est bon le sexe… J’ai senti ton cœur battre contre le mien…
– Entrer, jouir, et repartir sans même un baiser, ça c’est que du sexe, sans amour, sans rien ressentir pour l’autre, juste profiter d’une pute…
– Moi j’ai aimé me serrer contre moi, caresser ton pénis, le sentir grossir dans ma main et dans ma bouche, t’ouvrir mes cuisses et te laisser me prendre…
J’aimerais un jour sentir ton jus exploser en moi… Chaud, plein d’amour, plein de bébés, je deviendrais ta femme, je serais à toi tout le temps, on le fera partout, tu n’iras pas voir d’autres filles…
– Non, chérie, pas d’autres filles que toi, partout…Viens, j’ai soif…
Ils sortent de la grange, reviennent dans la maison, elle sert deux verres d’eau, sur la table de la cuisine.
– Ils sont où ?
– Je ne sais pas, dans les champs…
– Qui c’est qui t’a enseigné le sexe ?
– Heu, mon père un peu tard, mon frère surtout, maman aussi pour les règles et pour le respect des filles…
– Et ta sœur ?
– Aussi, mais c’est avec mon frère qu’elle a appris, les parents étaient en retard d’un train et même d’une gare…
Je les entendais, j’étais petit, il se levait et quittait notre chambre.
Ils discutaient tard… Elle gémissait parfois, une longue plainte dans la nuit, comme les chattes en chaleur… Il revenait se coucher… D’autres fois, il restait ici, sa respiration devenait rauque, le lit craquait un peu, puis tout redevenait silencieux.
– Tu es observateur…
– J’entendais mes parents parfois, dans l’autre chambre. Le lit était vieux, et pour y avoir sauté souvent dessus tous les trois, il grinçait, mais surtout il tapait contre le mur… Certains soir, j’entendais le lit taper régulièrement, je rêvais qu’il la battait… Mais je l’entendais ronfler très rapidement… Ma sœur m’a dit que les adultes le font aussi… Que c’est pour ça qu’on est là…

Puis ils entendent un craquement, une marche de bois, puis une autre, et un instant plus tard, la mère apparaît, suivie de Peppo…

– Ah, les enfants, Peppo m’a aidée à monter le vieux lit au grenier, il était lourd, et sale, alors je l’ai nettoyé, une paillasse et hop les jumeaux auront leur chambre, toi aussi Maria si tu le veux…
– Mais tu t’y es bien prise, la mère, c’était facile, tu es forte et nerveuse.
– Oui, mais… Enfin, c’est fait. Et vous ? Vous vous êtes amusés ?
– Oui, madame, Maria aime se cacher… J’adore la dénicher dans la grange, dans le poulailler, dans le pré…
– On aurait pu vous remplir un bassin d’eau par ces chaleurs, la rivière a séché… Peppo a tout débouché, le puits donne à fond…
– Ils sont trop vieux pour se baigner nus, les enfants ont grandi…
– Oh, que dis-tu ? On ne parle pas de ça…

Maria regarde Emilio en rougissant…
– Emilio est un beau jeune homme, maman. Je suis une jeune fille, il est bien élevé et suis certaine qu’il me respecterait s’il me voyait nue…
– On verra dimanche prochain, si Peppo vient encore m’aider avec Emilio…

Ce furent des moments de pur bonheur, Maria découvrit le sexe tout l’été, avec un gentil garçon, bien élevé, tandis que le père forniquait allégrement avec la mère qui revivait…

Quand la tante arriva pour quelques jours, Maria dû rejoindre le lit si hautement installé, nettoyé, recouvert…
Elle y trouva une culotte presque neuve, d’un rouge éblouissant… Ils l’avaient fait, là, la mère devenait accroc…

La tante était envahissante, donnait des ordres, les enfants de 10 et 12 ans, garçon et fille répondaient, faisaient des grimaces, n’aidaient en rien…
La mère poussa une gueulante, elles passèrent l’après-midi chacune de leur côté…

– Comment vas-tu Maria ? Tu dois en baver ici, t’occuper des enfants, aller à l’école en plus, tu sais lire et écrire c’est bien, t’occuper de la ferme…
– Non ma tante, c’est bien, je progresse à l’école, j’y vais 2 fois par semaine. Les enfants deviennent grands, ils se gèrent, mes deux sœurs m’aident bien pour les jumeaux. Ce sont eux le problème, leur garde…
– Ta maman va pouvoir souffler l’an prochain.
– Oui, c’est bien…
– Et ton père ?
– Oh, il n’est plus là souvent, il rentre tard, ramène sa paie, moins quelques lires pour les dimanches…
– Il va où ?
– On ne sait pas, au café. Il rentre saoul, content…
– Cocu ?
– C’est quoi ?
– Ta mère, un amant ?
– Oh !… C’est ta sœur, et toi, tu viens pour quoi ici ?
– Respirer sans mon mari… Quelle plaie… Mais tu as raison, ça fait du bien de changer d’air.
– Te le trompes ?
– Bof… Je travaille tout le temps. Et puis tout se sait si vite…
– Dans les champs, à la plage, et tu es encore si désirable !
– Coquine. Tu as l’art de faire parler… Mais oui, je l’ai fait, tu ne dis rien, hein…

Dimanche suivant, Peppo se pointe avec Emilio… Il avait oublié la tante…

– Restez avec nous, cher monsieur, votre fils est superbe, grand et fort, un parti pour le village et l’autre étudie, il sera respectable comme son père, et aussi beau… la mère a tué une grosse poule, on va la plumer et la cuire. Restez…

La mère la dévisage, les yeux désorbités…

– Peppo est très gentil, tantine. Il nous a donné beaucoup, la terre, l’abri de cette petite maison, il fait le gros travail avec son tracteur… Ses fils sont gentils, il aide maman le dimanche depuis qu’elle va entrer à la fabrique, coudre et faire pleines de belles robes, des pantalons, des culottes rouges…

– Oui, restez Peppo, vous nous tiendrez compagnie. Mon mari part, nous sommes seules, les enfants vont s’amuser, les grands avec Maria se promener…
Elle est sage et s’occupe très bien de la ferme. Elle devient aussi jeune fille, s’intéresse à ce qui est de son âge, elle s’entend bien avec Emilio… Je suis certain qu’elle est amoureuse de lui…
– Maman !… Bon je plume, vous cuisez, on mange. Sers une grappa à ton invité…

C’est la fête, le repas est délicieux, je n’ai pas chômé…

– C’est quoi cette culotte dans mon lit ce matin…
– Elle était là-haut dans le mien… Elle sentait ton parfum, la cigarette de Peppo…
– Ne dis rien à personne de tout ça, c’est des trucs d’adulte…
– Je sais maman, mais j’aurais aimé savoir avant, de vous entendre la première fois…
– Et toi, tu as couché avec Emilio, non ?
– Oui… Dans la grange, il m’a tout fait, j’ai joui comme toi, sans doute en même temps que toi !
– Il t’a mise enceinte ?
– Mais non, on a fait attention… Il existe un truc maintenant, il faut que les parents acceptent…
– OK, on ira au docteur il fera l’ordonnance et tu pourras coucher avec tous les fripons du village, c’est ce que tu veux ?
– Non ! Je ne suis pas une pute ! Juste avec Emilio, pour commencer ma vie de femme…
– Toi alors… Ton père est un salaud, il nous abandonne à notre sort. J’ai trente-huit ans j’ai pas fini ma vie, j’ai besoin de vivre aussi. Peppo est là, gentil, tendre…
– Je ne te juge pas et je te comprends. Père est un déchet… Amuse-toi, ta sœur est là pour ça aussi… Elle le mangeait des yeux. Venez dans mon lit, on peut fermer à clé.
– Tu es si jeune et déjà si mûre… Une vraie femme… Attention avec les hommes, garde la tête froide, ne te laisse pas mettre enceinte, sers t’en, tu es jeune, belle, fais ta vie, quitte ce pays pourri, je t’apprendrai la couture cet hiver… les hommes c’est de la pourriture, ils veulent ton cul, c’est tout. Ensuite il y a les monstres, qui risquent de te vendre, te faire faire la pute, te droguer, te frapper… Je n’ai jamais eu le courage de partir d’ici…
– Merci maman, je t’aiderai dès que je le pourrai…

Je sers de l’alcool, la grappa. Tante est bien partie et rit de bon cœur avec Peppo…
Les enfants partent à la rivière… Emilio veut les surveiller, les garnements mes cousins sont turbulents, tante est d’accord… La mère bave devant Peppo… Elle a remis sa culotte rouge ?

Nous les laissons seuls, assis dehors, il fait bon, mère est souriante, Peppo s’est allongé dans le pré sur une couverture, entre les deux femmes. Il raconte des histoires, de la guerre, du village, de la politique, des potins… Il boit encore, tante aussi, mère a peur de boire, mais sa belle robe du dimanche remonte de plus en plus, sa main traîne sur la braguette de son amant, elle en a envie depuis une heure…

Peppo ne parle plus, la mère se demande pourquoi… Il est en train de caresser les deux magnifiques seins de sa sœur… Mère ouvre sa robe immédiatement, sort le sexe qu’elle effleurait depuis dix minutes, et se penche pour le prendre en bouche…

Tante est dépoitraillée, soutien-gorge à terre, robe retroussée, culotte blanche, immaculée.

Tante commence à jouir, écarte ses cuisses, une main de Peppo s’y aventure…

L’autre caresse la foufoune de mère, culotte enlevée, bouche avide, il est conquis, pourquoi payer comme le con de mari cocu ?…

Mère sent son désir arriver, elle écarte ses cuisses, monte sur Peppo, le sexe est droit comme un I, la bouche de sa sœur tournant déjà autour comme une mouche autour d’un bol de lait…

Elle s’y assoit, enfournant le sexe dans sa forêt, les seins se mettent à vadrouiller… tante monte aussi sur lui et présente sa toison en bataille devant la bouche de Peppo…
Cunnilingus… Il prend les deux seins dans ses paumes et malaxe, sa langue fait des dégâts, dans le sexe ouvert et dégoulinant… Tante jouit, allégrement….

Mère le chevauche avec acharnement, les deux sœurs dos à dos font monter les enchères et leurs gémissements montent contre le mur de la maison, passent sur le toit…
Mère en experte, savoure le sexe pleinement fiché, elle entent sa sœur jouir sous la langue de Peppo…

Au loin, les enfants jouent dans l’eau, sans pleurnicheries, juste trempés, pratiquement nus eux aussi…

Dans le grenier où Maria et Emilio sont rentrés, ils révisent quelques positions glanées dans de vieux livres de médecine, et dans des revues porno trouvées près de ce lit…

Elle a adoré monter sur lui en amazone et se donner du plaisir…
Elle aime les deux sens, vers lui, droite ou allongée, tournée, droite… Ils essaient aussi sur le vieux fauteuil, elle s’assoit sur lui, se perforant… Elle nettoie bien le sexe après chaque test…

– C’est bon, tu aimes aussi ?
– Oui, j’aime te laisser conduire… Je préfère de face, je peux toucher tes seins, exciter les bouts, atteindre ta chatte et exciter ton bourgeon…
– C’est le clitoris, un jeu de dames…
– Pourquoi un jeu de dames ?
– On m’a dit que c’est avec ce bouton merveilleux que les lesbiennes se donnaient du plaisir…
– Tu aurais envie de connaître cet amour particulier ?
– Tu l’as vu faire toi ?
– Ma sœur l’a fait avec son amie, un jour d’anniversaire, elles se touchaient et jouissaient ensemble, cuisses écartées… je n’ai jamais rien dit, je ne l’ai jamais revue faire…

Ils somnolent, contents, enlacés… Elle a soif…

Elle entend des bruits de voix…
Elle regarde par le petit fenestron du grenier, soulève la tirette, l’air frais fait du bien…

Dans le jardin en contre-bas les trois partenaires s’en donnent à cœur joie, elle aperçoit les deux mains énormes sur les seins de tante, qui ondule du bassin sur la tête de Peppo qui la soutient, mère est assise sur le sexe et se donne du plaisir, leur tournant le dos…

Elle ne voit pas que sa sœur embrasse longuement leur amant…

Mais l’instant suivant, mère se retourne et s’embroche, dans le dos de sa sœur… Elle lui prend les seins, masse, serre, excite les bouts, se lève, la met à quatre pattes et invite Peppo à la perforer…

Le sexe disparaît en cadence entre les fesses ; tante crie son plaisir de se faire sodomiser, mère se masturbe devant lui et lui offre sa chatte, écartelée, à bout d’excitation…

Au loin se dessine la fumée d’une cariole…

Je crie, vocifère, tape sur le toit avec un balais…
Ils entendent, se lèvent, aperçoivent la poussière soulevée par la cariole.
Ils se rhabillent et entrent dans la maison…
Nous descendons en vitesse…

Le maire tape à la porte, l’air grave…

– Votre mari… Une voiture, hôpital… Trop tard…

On s’assied autour de la grande table de la cuisine, on vient de baiser comme des malades, encore pleines de jus, sans culotte, haletantes…

Mère se met à pleurer, tante la prend contre elle, le maire a soif et je me lève pour déboucher un prosecco de la cave…

– On va vous laisser en famille. Emilio, tu viens ?
– Je pense qu’elles ont besoin de réconfort, elles sont seules ici…
– Tu as raison, reste, mais ta mère doit s’inquiéter, je rentre…. Merci monsieur le maire, je ferai le nécessaire, je m’en occupe.
– Un homme s’en va… Triste journée qui se termine.
– Oui, mais les enfants, où sont-ils ?
– Ils jouaient dans la rivière, je vais les chercher. Au revoir messieurs.

Maria se dirige vers la rivière, elle entend la cariole, le cheval hennir, repense au sexe du cheval évoqué par Emilio, elle rougit…
– Suis-je idiote que maintenant je ne pense qu’à ça ?

Les enfants ont faim, ils se reposent, jouant tranquillement…
Mes deux frères dorment, mes 3 sœurs sont nues, leurs vêtements sont mouillés et cousin et cousine se cachent en riant…

« On a joué au docteur, la grande est enceinte… »

L’enterrement est le samedi suivant, triste, sous un soleil de plomb, quelques personnes du village, nous, les trois femmes de la ferme, en noir comme toutes les femmes… Les enfants sont seuls à la maison sous la surveillance de la seconde sœur…

Quand tout le monde s’est endormi…

– Qu’y a-t-il chérie ?
– Je prends le frais et quelques idées…

Maria rejoint Emilio resté pour la nuit à la ferme…
Elle se jette sur le lit, se met à quatre pattes, lui offre ses fesses…

– Prends-moi, mets un préservatif et fourre-moi la chatte, avec frénésie, jusqu’au bout du bout, je veux jouir comme jamais, crier de plaisir, me faire saillir comme une chienne…

Le dimanche est triste, quelques personnes viennent le matin, au frais, présenter leurs condoléances, le Maire revient, son fils, Peppo prend une enveloppe tendue par le maire.

L’après-midi je prépare le repas du soir, maman est atterrée, les yeux dans le vague, elle n’a pas dormi…

Tante s’est allongée dehors au frais, avec les enfants…

– Dire que je le trompais dans sa maison… Je ne vaux rien… Pas mieux, Tante non plus deux salopes…
– Ne dis rien maman, tu as assez souffert de ses manques. Profites-en maintenant, tu es libre de faire ta vie, je ne te jugerai pas…
– Merci, tu es sublime ma fille… On va s’entendre ma grande…
– On se dit tout ?
– Bien sûr, c’est le temps maintenant, tu as grandi sans moi, tu es presque jeune fille…
– Je vous ai vu dans le pré, avec Peppo…
– Mais d’où ? C’est toi qui a tapé ?
– On était là-haut dans ma chambre… J’ai vu la poussière de la cariole de loin.
– Oh… Et toi aussi, tu… avec Emilio ?
– Oui, on s’entend bien… C’est tout, on découvre, on le fait, j’ai pris la pilule en début de mois, il faut la prendre un mois pour être sûre de l’efficacité…
– Tu nous as vu… Mon dieu quelle honte !…
– Mais non, c’est normal, vous êtes encore jeunes et désirables toutes les deux… Peppo est là, c’est un homme et d’après ce que j’ai vu, un vrai !…
– On était bien… On était libres, sauvages, tous un peu ivres, on l’a vampé, il nous a caressées … On a craqué… Tante s’est excusée plus tard de me l’avoir emprunté, mais je ne suis pas jalouse, je ne lui serais pas fidèle.
Peppo est là c’est tout, comme Emilio pour toi…
– Papa est en terre. Que va-t-on devenir, la ferme ?
– Peppo vient de la racheter à la mairie, oh pour rien, c’est une ruine… Mais c’est notre ruine maintenant, il m’a promis de m’aider à la lui reprendre plus tard et la réparer l’an prochain.
– Le salaire de papa va te manquer, tu veux que je travaille pour la payer ?
– Non, continue avec les enfants, je suis rassurée si tu es là… Tu sais, on se dit tout alors, je n’avais jamais autant joui qu’avec lui depuis toute ma vie… Il s’est excusé pour ma sœur, je lui ai dit qu’on était ronds, et qu’on avait réveillé nos instincts endormis… Nous sommes différentes, et elle était vraiment en manque. Je ne suis pas jalouse. Autant dire les choses comme on les ressent, être honnêtes entre nous, et profiter de la vie et des plaisirs, avant qu’on ne sente plus rien…
– Tu as les idées larges…
– Bof, Tante a bon fond, elle me respecte et on est deux femmes libres dans nos têtes. Son mari ne la touche plus, et moi… On a eu fait les 400 coups dans notre jeunesse… les hommes étant rares, on était bien obligées de partager parfois…
– Alors baise ma petite maman, envoie-toi en l’air tant que tu peux, partage ton amant, tes amants, ta sœur, je suis open, vive le sexe !

Le lendemain, en rentrant du village, Emilio ne m’attendait pas là où on avait rendez-vous, vers le pont…

Je rentrais déçue…

Emilio était dans mon lit en haut, avec tante qui le déniaisait encore plus, déclinant les pages du kamasoutra avec passion, en son et lumière, en s’inspirant de la vieille revue ouverte par le milieu, à la page grand format !

Je me déshabillais et les rejoignis…

Je ne fus plus dupe de rien, ni de personne, je pris mes affaires un an plus tard, décidée à sortir de la misère… Ici, j’avais appris la couture, le sexe, la trahison, les hommes, la mort, la vie…

Mais avant de partir, de faire le grand saut dans l’inconnu, il me il fallait plus.
De quoi m’aider à affronter toutes les situations, je serai confrontée à la rue, à ses dangers. Il me faut m’endurcir côté corps, côté mental aussi. Certes j’étais forte déjà, mais je voulais le meilleur.

Ma dernière année, je la passais avec une jeune institutrice, fraîchement arrivée. L’autre fils du Maire, Lino, un peu plus jeune que l’Entrepreneur, avait mis le grappin dessus, fait de cette femme, sa chose… Logée chez lui, il avait aménagé le second étage de sa maison en salle de danse, en salle de sport.

Son frère me parla d’elle, j’allais la voir à l’école.
– Madame, vous me reconnaissez ?
– Oui, tu es Marie, tu cherches ? Et puis je suis Tania pour toi.
– J’aimerai un conseil. Pour savoir me défendre d’abord, j’ai été confrontée plusieurs fois à des jeunes sur la route, je m’en suis sortie par miracle en riant…
– Oui, des loulous… Et puis ?
– J’ai entendu parler du yoga pour améliorer sa force intérieure, se concentrer, pour voir les choses différemment, les ressentir aussi…
– Oui, je fais cela. Viens me voir demain après la classe.

Le lendemain, je sonne chez elle…
– Bonsoir, Maria, tu es magnifique…
– Mais vous aussi, on dirait une poupée russe, tous les enfants vous adorent…
– C’est gentil. Mais tu es aussi une enfant, tu es jeune encore…
– Oui, mais…
– Je sais ton cas, tu travailles à la ferme et tu t’occupes de tes frères et sœurs… Tu as du courage… Je vais t’enseigner quelques principes de Yoga, t’apprendre à faire le vide en toi, à voir en toi, à devenir forte dans ta tête. Puis on fera un peu de self-défense, et de technique d’attaque moitié karaté, moitié sport de combat.

Elle me donna un premier cours, elle était belle, agile, ses cheveux blonds voletaient, elle me prenait parfois contre elle, je sentais ses muscles durs, ses seins fermes… Elle me dirigea vers la salle d’eau, se déshabilla devant moi, on entra dans un jacuzzi, merveilleux…
Je venais d’apprendre à regarder, à la regarder, la sonder, ressentir, balayer…
Je sentis ses lèvres douces, sa main entre mes cuisses ne me surprit pas, je fis l’amour avec une femme pour la première fois…
Ce que je ressentais sur la route en rentrant chez moi, était divin, tendresse, amour, comme si on m’avait dotée de pouvoirs magiques…

Je fis des progrès rapidement en self control. Attaque, défense, je la jetais à terre avec une prise qu’elle m’avait apprise…
Elle appela son ami pour me tester.
– Maria, regarde… Ce sale individu, au regard lubrique, saoul et sortant de prison, il veut te caresser, défends-toi…

Il était en slip de bain moulant… Ses yeux méchants, me fixaient comme une proie.
Il essaya de m’att****r dans toute la salle.
Mais j’étais très agile de par mon corps, mon poids, puis les leçons de Tania m’aidèrent…
– Bravo, tu te défends bien, mais je sais comment faire…

Il essaya la ruse, l’argent, la force… J’étais presque déshabillée d’avoir lutté, en nage…
Il dit Top, le mot magique…
On se retrouva tous les trois dans le jacuzzi, nus comme le veut Tania, une communion spirituelle en élément liquide…

On fit le vide en nous, on pensa à autre chose, l’équilibre, on respirait doucement…
Je regardais le corps de Tania flotter, ses seins aux bouts tendus, excités…
Il la caressait par en-dessous…
Elle se laissa aller contre lui, sans lutter…
Ils firent l’amour devant moi, je voyais leurs sexes parfois au hasard de leurs positions… J’eus envie de partager, malgré ma lutte intérieure…

Elle jouit quand il la pénétra, puis continua, ils me regardaient…
– Viens, rejoins-nous… Tu es jeune, mais tu dois avoir fait l’amour ?
– Oui, j’ai un copain. On s’aime je crois…

Elle m’enlaça, m’embrassa, me caressa, et elle m’offrit à lui… Il me prit et me fis jouir, tandis qu’elle caressait mes seins…
– Tu vois, Tania, nous sommes des prédateurs sexuels, on t’a eue tous les deux… Nous pourrions t’attacher, te vendre, t’offrir à d’autres couples, des hommes, vicieux, aimant les jeunes gens… T’envoyer vers l’enfer de la rue…
– Merci pour la leçon. Mais j’ai fait semblant de jouir, je n’ai rien senti quand il m’a prise, et j’ai adoré tes caresses Tania, tu as aimé ma douceur, mon innocence. Mais je trichais aussi…
– Je n’ai pas triché l’autre jour… Mais, oui, c’est bien, tu es une femme sensuelle.
– Oui, j’ai marché moi aussi… Je t’ai entendue jouir quand je t’ai prise…
– Je sais, tu es un bon amant, et toi Tania, je sais que tu aimes caresser les filles dans tes cours du soir… Je pense que je suis prête à affronter la vie, je pars demain.

Je pris le car, j’avais de quoi vivre un trimestre…
Je collectionnais les aventures, les pétages de plomb, les dégringolades, les erreurs de jugement…
Je connus la drogue, la rue, les bagarres entre filles qui se déchirent pour un micheton…
Je tombais bas, bien bas, souteneur, mafia, pornographie…

J’appris à aller droit au but, à frapper la première, à me vendre au plus offrant, pour quitter la rue.
Je persistais… Le cinéma m’attirait.
J’étais jolie, élancée, je plaisais, je cherchais, on m’invitait…

Mais il fallait que je me garde de tout, et que j’évolue plus haut, dans la bourgeoisie, même si, le haut ressemblait au bas par certains côtés humains…

Je réussis presque du premier coup, avec un ponte de l’industrie à Milan, soirées huppées, bijoux, coupés sportifs et grosses Mercedes aux vitres teintées…
Je pris de l’argent et en mettais de côté un maximum, me privant parfois.

J’échouais vers le lac de Come, la Suisse me tendait les bras.
La Suisse, pour moi pauvre italienne, était le symbole de la réussite, le pays du luxe, de l’argent, de la crème…
Un directeur financier, producteur à ses heures, tomba amoureux de moi… Je craquais…

Films, succès relatifs, mais confirmés, je devins « à la mode ».
Je restais très proche du sexe, mais pour un premier rôle…
« Coucher n’est pas jouer », un film culte pour l’Italie, enfin pour les italiens…

Je rencontrais Claudia dans ce film érotico-sentimental, où l’on découvrait largement nos anatomies…

On devint amies, se téléphonant, partant au bout de la Suisse, en France, tournant en Espagne, nous faisant du blé, et des soirées chaudes, dans lesquelles j’étoffais mon carnet d’adresses…

Nous ajoutions au fil des mois « Baiser n’est pas jouer », « Jouir n’est pas jouer », «Orgasmes sans jouer» qui fit un malheur et « Prends-moi sans jouer » un succès en DVD…

Je jouais quand même, arrondissant mes fins de mois, déjà impressionnantes pour une couturière…

Je fréquentais la « haute », je devenais cotée dans les soirées ludiques et tarifées…
De film en film, de soirée en soirée, je pus clôturer mon projet, même voir plus grand, plus vite, plus loin.

Claudia, décidait de se marier sur un coup de folie, avec un copain de mon financier, qu’elle avait déjà fréquenté…
Nos vies se séparèrent un temps…

Je lançais un atelier de mode vers San Remo, quittais mon producteur.
Un ami, ancien client, m’hébergeait gratuitement, je débutais dans son garage…

Un an plus tard, je louais des bureaux, nous étions quatre…

J’envoyais des sous à maman, je suivais de près les nouvelles du pays…
Tante étais toujours là, avec les enfants, elle s’était séparée de son mari qui lui donnait une pension pour ses monstres assagis.
Peppo passait tous les jours, Emilio aussi, mais pas aux mêmes heures.
Emilio avait vingt-trois ans, partait pour ses études à la fin de l’été, après avoir réussi son bac à la ville.
– Tu sais, finalement, le faire avec un jeune homme m’a ramenée 20 ans en arrière… Tante est ravie aussi, nous vivons dans le péché, un parfait bonheur…

5 ans plus tard, mes productions se vendaient aussi en France, je m’installais près de Nice, rencontrais Claudia par hasard. Elle venait de rompre, était sans dessus-dessous, elle vint chez moi.

J’avais vingt-sept ans.

On devint amantes, le soir où j’appris ma grossesse de la bouche de ma gynécologue, passionnée par mes films…
Mystère, père inconnu… Erreur de pilule ou accident de parcours…
Quelques jours en clinique réglèrent le problème.

Quatre ans plus tard, pour mes 31 ans…
Je faisais vivre plus de 20 personnes, je m’attelais à ma tâche, sans répit, devançant les autres, dans les idées, dans l’audace, dans la simplicité de mes tenues…

Je téléphonais à Mère, venant de gagner un nouveau marché en France…

Elle était toujours avec Tante. Emilio ne venait plus aussi souvent, Peppo était malade…
Elle m’avoua qu’elles se caressaient en pensant à eux, à 45 ans elles étaient encore attirées (en un ou 2 mots).

Cette année-là, le Maire remplaça Peppo qui était parti en maison de retraite et son fils Emilio étudiait le droit en France… L’autre fils, frère d’Emilio s’était installé aux Etats-Unis…
Elles revivaient…

On murmurait sans le village, elle avait racheté la maison à Peppo juste avant son départ, et fait faire des travaux au fils du maire…
Tante adorait le fils…
Mère adorait le maire…

Je ne lui disais pas tout, juste les bonnes choses…
Elle voulait tout savoir pour moi, pour le sexe, si ça allait bien, si j’étais satisfaite de mes amants, d’un attitré ?
– Fais-moi un petit-fils avant que je ne sois trop vieille…
– J’y pense maman… J’ai bientôt trente-huit ans, je suis partie à 15…
– Et nous 53 et 55… Le maire en a soixante, mais ça marche le feu de Dieu… La première fois, on lui avait fait une soirée grenier, en culottes rouges, dans ton ex chambre… J’avais acheté, une folie, un grand lit rond, avec une grande glace ovale… Pour 4…
– Tous les 4 ?
– Non, le fils c’est Tante, elle lui fait sa compta le vendredi après-midi…
Il vient parfois le week-end… Mais rassure-toi je suis ménopausée…

Le dimanche suivant, on a refait le coup du pré, s’envoyer en l’air avec le Maire, en pleine nature, pas de cariole cette fois, il a une bite de taureau…
Le soir c’est celle de son fils qu’on a partagé, la même verdeur, en plus nerveuse…
Il nous lamine…

Il nous apprend des trucs modernes, qu’on fait maintenant dans les soirées bourgeoises, en ville, on joue… On doit lui obéir, faire ce qu’il dit…
On s’éclate, on le fait partout, même à minuit dans la rivière.

Le jeu que j’aime, attacher les poignets de Tante et il fait semblant de vouloir la violer dans le foin, elle ne doit pas se laisser faire tout de suite, s’enfuir dans la grange, sauter de botte en botte… Enfin lorsqu’il la tient, je dois l’aider à retirer lentement la robe, libérer les seins, descendre la culotte, la calmer, l’embrasser, la caresser devant lui, puis sortir son sexe énorme, que je dois chérir avant qu’il ne la prenne comme un forcené…

On l’a fait plusieurs fois, elle adore rouler-bouler dans le foin, me regarde dans les yeux quand je fais passer sa robe par les épaules et elle jouit comme personne quand le gros sexe s’enfonce en cadence dans ses entrailles, tandis que je caresse mes seins en gémissant de désir, devant eux, foufoune à l’air, écartelée…

On échange les rôles de temps en temps, je suis plus large de bassin à cause des grossesses, mais mes seins sont restés attirants.

Ma foufoune, je l’ai taillée avec le rasoir du Père, Peppo me l’avait demandé…

Il la photographie parfois, au soleil…
Il me prend aussi avec Tante, sa poitrine opulente que je caresse, sa chatte noiraude en bataille qu’elle présente à mes lèvres, et parfois il demande à Tante de nous photographier en pleine action tous les deux, son gros dard enfoncé en moi…
Puis on échange, moi l’appareil, elle Peppo, pour pauser et se faire sauter…
Il dit qu’il n’a pas de portable ici pour sortir les fichiers… Je ne comprends pas tout…

Le lendemain, Peppo mourrait…
Mère était atterrée…
Je pris l’avion, puis une voiture de location…

Elles étaient tristes, mais ils s’y attendaient.
J’assistais aux obsèques, les soutins, le maire aussi, le fils entrepreneur, était vachement beau, de mon âge…
Emilio était là, dans un beau costume noir. Ils n’avaient pas pu joindre le grand frère, ni leur sœur au japon…

Contre toute attente, une bonne partie de ses amis vinrent nous soutenir…
« Les amis de Peppo », chez nous, sachant combien nous avions été proches de lui et l’avions aimé… De véritables amis…

Emilio se retira pour retrouver sa mère, il me dit qu’il repasserait m’embrasser demain avant qu’on s’envole tous les deux vers nos nouvelles vies…
Les autres le suivirent, condoléances obligent…

Le fils du maire, l’Entrepreneur, resta avec nous, nous faisant la conversation, nous étions un peu fatiguées…

Quand mère se coucha, vidée et triste, Tante l’accompagna en disant aurevoir au jeune homme…
Nous les regardâmes monter jusqu’à ce que la porte se referme…

Fils s’approcha pour me remercier du repas et m’embrasser…
Ce fut immédiat, comme un coup de foudre !

Ses lèvres finirent sur les miennes…
Ses mains soulevèrent ma robe noire, le volcan allait se libérer…

Il me prit debout derrière la porte d’entrée, puis sur la table de la cuisine, on sortit à cause du bruit, et on recommença dans la grange, jusqu’au matin…

J’avais eu des tas de relations sexuelles diverses et variées, consenties ou non, protégées ou non, professionnelles, tarifées ou commerciales, et je n’accordais plus guère d’attention à ma libido, enfouie au 10ème degré…

Je baisais par habitude, rarement par désir pur…
Je me gardais pour plus tard, en France. Pour mon mari.
Mais là…

Un phénomène ce garçon, sexe énorme, des bras puissants, un visage d’ange, des yeux verts déconcertants… Je comprends Tante…
Il me démonta, me poussa au bord de l’asphyxie, me reprit dix fois, partout, même dehors dans sa voiture, pour le raccompagner et croiser le Maire à mon retour, que j’évitais de justesse, me piquant mes fesses dans les orties…

J’étais défaite, ruinée, les yeux avec de gros cernes marrons, la chatte en berne, le derrière rougi et douloureux…
Mère et Tante sourirent…

– Ah, toi, tu as connu le loup…
– Ma foi quel bel a****l !
– Surtout la queue…
– On te la prête volontiers, avec nos compliments…
– Tu nous comprends maintenant…

Oh que oui, mes chéries…

Au matin, Emilio vint me voir, son avion était à 16 heures, il avait un train à 14h00…
Les femmes récupéraient les enfants à l’école.

Nous descendions vers la rivière, il était triste, me parlait de sa vie d’adulte, responsable, sérieux, adieu l’insouciance…

Je me racontais longuement… Pour moi c’était pareil, mais je n’avais pas réussi. Il avait vu un film et m’avait reconnue… Je n’avais pas fait que ça, je possédais une société de mode que je voulais relancer sur Nice, ouvrir un site marchand sur Internet… C’est vrai que ce j’avais appris de lui, m’a servi, on n’oublie jamais sa première fois…

– Je pensais que tu allais dire « Son premier amour »
– C’était vrai… Je t’ai aimé Emilio, au fond de mon âme, quand tu me prenais, quand je pensais à toi, seule dans mon lit, en me caressant, tu étais pur Emilio, tu étais mon soleil, tu m’as fait découvrir le sexe, tu m’as ouverte à la vie, à l’amour, tu m’as faite femme, mais tu ne disais rien de toi, pour moi…
– Je t’aimais à en crever… Je t’aime encore, depuis toutes ces années, ton souvenir, c’est ma bouée. Quand tout va mal, je pense à la grange, aux livres érotiques, à ta chatte que j’ai découvert la première fois et je peux te le dire, c’est ma sœur qui m’avait tout montré et tout appris. Mon frère absent, elle avait besoin de sexe, elle était accroc, ils faisaient en sorte de se libérer l’un et l’autre… Elle était demandeuse, avide, si douce, mais si excitée, que je faisais en sorte de la contenter, elle aimait la sodomie, jouissant en se masturbant, mais comme si c’était une poupée à cet effet, je me délivrais sans amour, hors de son corps, repoussant toute forme de sensualité et de partage… Elle ne m’a jamais dit ce qu’elle ressentait…
Je la reprenais dans mes bras, parfois on s’endormait ainsi, ivres de caresses et de plaisirs, assouvis…

J’ai remplacé avantageusement mon frère, mais en la respectant, elle m’en a voulu, puis m’a remerciée plus tard quand elle rencontra l’amour…
J’avais façonné un gode pour elle, en bois dur, je l’avais poncé des heures, vitrifié, il était magique, doux comme moi…

Il allait partout, elle le suçait, se faisait jouir devant moi, pour m’exciter… Elle aimait que je le lui enfonce, elle me guidait au début, me disait ce qu’elle ressentait, je bandais comme un âne…Elle me suçait pour le libérer…
Une seule fois, elle a voulu que je la prenne par derrière… Quand je fus en elle, elle enfonça le gode dans son sexe…
Ce fut géant… C’était la première fois qu’elle faisait ça, par les deux orifices…
Et puis je suis parti…

– Tu es marié ?
– Tout comme… Et toi ?
– Non, j’ai des copains… Ce que tu as vu de moi dans le film, je l’ai fait des centaines de fois. Ma vie est un enfer… Oui, j’ai gagné de l’argent, mais je l’ai gagné avec mes fesses… Baisée par tous les trous en soirée mondaine, prostituée de haut vol, Escort de luxe et reine du porno…
Je veux oublier tout ça, repartir dans ce que j’ai appris avec ma mère, la couture, la mode, me faire un nom, être respectée et respectable… Devenir Femme d’affaires…
– Tu le feras tu es tenace…
– Je veux un enfant, un mari avec lequel je partage tout, une vie nouvelle, la quiétude…
– Oh, tu en demandes…
– Tu as un beau costume sombre, j’ai une belle robe noire… Prends-moi dans la grange, fais-moi l’amour comme avant, fais-moi oublier le passé, donne-moi cet amour comme tu le faisais, j’en jouissais de cet amour que tu me cachais, que tu me taisais…
– Je ne pouvais pas t’aimer, je savais que j’allais partir…
– Tu aurais pu m’emmener…
– Je t’ai vue avec mon père, tu avais une culotte rouge !
– C’était ma mère ou ma tante ! La première fois que je les ai démasqués, Maman avait oublié sa culotte rouge dans mon nouveau lit, au grenier… Ensuite, ils ont baisé tous les trois, c’est ce que j’ai vu par le fenestron et que j’ai tapé comme une folle… Le soir de la mort de papa…
– Je ne savais pas… Quand je suis descendu à ta suite, je n’ai rien compris, la porte s’est ouverte sur le Maire, tout le monde était figé, Peppo, Mère et Tante étaient suspendus à ses lèvres…

La porte de la grange passée, il se déchaîna et je reçus un hommage venu du passé, datant de 23 ans, et comme le bon vin, il s’était bonifié, à en crier de plaisir…
Je pleurais, à chaudes larmes, j’avais raté ce don du ciel, attendre ou le rejoindre, garder un contact… Mais non, rien… Maintenant il est loin, marié, et je suis seule… Il a été mon premier amour, il le sait, il vient de me le faire vivre, il vient de me prendre comme sa femme, avec tant de tendresse que j’en pleure encore en le racontant…
Pas d’artifices, de sexualité débridée, juste de l’amour, son sexe gros à en m’en ouvrir le ventre, puissant à m’en démonter les ovaires, passionné et amoureux comme jamais je n’avais connu cette tendresse infinie qui coule de mon ventre… Mon bébé, ce sera avec lui…

Le lendemain soir le maire passa à la ferme, son fils me rejoignit 5 mn plus tard, près de la grange, j’étais en robe bleue, fleurie, je revenais de me tremper dans la rivière, sans culotte…

Avant de pousser la porte, on entendit des râles venant de la maison avant d’être dépassée par les événements…

Je restais trois jours de plus, il resta trois jours et surtout trois nuits…
Mes fils auraient pu avoir deux papas ou aurais-je eu le choix du Roi ?

FIN

Marika842010

Août 2018

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